Depuis 2003, Segers possède une usine en Ukraine. Plus précisément à Shumsk, à une vingtaine de kilomètres à l'est de la grande ville de Lviv. L'usine fabrique chaque année près de 400 000 vêtements pour Segers. L'usine est l'une des 6 unités du groupe Segers et l'une des deux usines. Nous voulons raconter davantage comment l'usine et le personnel ont été affectés par l'invasion russe de l'Ukraine.
– Lorsque la guerre en Ukraine a éclaté, nous avons d'abord pensé à tous nos collègues à Shumsk et nous nous sommes concentrés sur tout faire pour créer sécurité et sûreté. Nous nous sommes aussi préparés à augmenter rapidement la production dans notre autre usine au Pakistan, mais heureusement, nous avons pu continuer à produire comme avant en Ukraine, dit Christian Nilsson, PDG de Segers Fabriker AB. C'est naturellement important pour nos collaborateurs et leurs familles de pouvoir aller travailler chaque jour malgré la guerre, et c'est très rassurant que cela fonctionne, poursuit Christian.
– Nous avons dû modifier nos solutions de transport entre l'Ukraine et l'Estonie ainsi que sécuriser la protection et le fonctionnement de l'usine grâce à un abri amélioré, l'installation de sacs de sable aux fenêtres, la mise en réserve de carburant et l'investissement dans des groupes électrogènes de secours en cas de coupure de courant, mais sinon, la plupart des choses dans l'usine sont en fait à peu près comme d'habitude, conclut Christian.
Vladimir Banakh est le PDG de Segers en Ukraine depuis de nombreuses années. Il nous dit que très peu de personnes ont quitté le village et l'usine pour fuir et qu'au contraire, il y a plus de gens qui vivent à Shumsk maintenant qu'avant la guerre, car c'est une petite ville relativement sûre.
– Nous avons actuellement 165 collaborateurs fidèles qui restent avec nous car nous avons de meilleures conditions de travail que d'autres usines similaires, un propriétaire qui se soucie vraiment de nous et nous avons confiance en l'avenir, dit Vladimir.
Nous avons en fait réussi à embaucher plusieurs nouveaux collaborateurs qui ont fui des zones plus exposées d'Ukraine, augmentant ainsi la capacité avec une ligne de production supplémentaire, ce qui est particulièrement positif car Segers a connu une forte augmentation des ventes en 2022.
Quand nous demandons à Vladimir de décrire le quotidien à Shumsk, il raconte que les alertes aériennes retentissent tout le temps, jour et nuit, que des villes voisines ont été bombardées, mais que Shumsk, qui est une petite ville sans cibles militaires, a heureusement été épargnée jusqu'à présent.
– Lorsque l'alarme retentit pendant le travail, nous nous déplaçons rapidement vers un abri dans notre sous-sol, dit Vladimir qui explique aussi que des sacs de sable ont été placés comme protection aux fenêtres.
– Nous avons dû modifier nos solutions de transport entre l'Ukraine et l'Estonie ainsi que sécuriser la protection et le fonctionnement de l'usine grâce à un abri amélioré, l'installation de sacs de sable aux fenêtres, la mise en réserve de carburant et l'investissement dans des groupes électrogènes de secours en cas de coupure de courant, mais sinon, la plupart des choses dans l'usine sont en fait à peu près comme d'habitude, conclut Christian.
Vladimir Banakh est le PDG de Segers en Ukraine depuis de nombreuses années. Il nous dit que très peu de personnes ont quitté le village et l'usine pour fuir et qu'au contraire, il y a plus de gens qui vivent à Shumsk maintenant qu'avant la guerre, car c'est une petite ville relativement sûre.
– Nous avons actuellement 165 collaborateurs fidèles qui restent avec nous car nous avons de meilleures conditions de travail que d'autres usines similaires, un propriétaire qui se soucie vraiment de nous et nous avons confiance en l'avenir, dit Vladimir.
Nous avons en fait réussi à embaucher plusieurs nouveaux collaborateurs qui ont fui des zones plus exposées d'Ukraine, augmentant ainsi la capacité avec une ligne de production supplémentaire, ce qui est particulièrement positif car Segers a connu une forte augmentation des ventes en 2022.
Quand nous demandons à Vladimir de décrire le quotidien à Shumsk, il raconte que les alertes aériennes retentissent tout le temps, jour et nuit, que des villes voisines ont été bombardées, mais que Shumsk, qui est une petite ville sans cibles militaires, a heureusement été épargnée jusqu'à présent.
– Lorsque l'alarme retentit pendant le travail, nous nous déplaçons rapidement vers un abri dans notre sous-sol, dit Vladimir qui explique aussi que des sacs de sable ont été placés comme protection aux fenêtres.
Vladimir parle aussi de l'état du personnel et devient plus sérieux lorsqu'il informe que Segers compte 32 collaboratrices qui souffrent d'inquiétude car leurs maris, fils ou frères participent pleinement à la guerre.
– Il y a beaucoup d'émotions en jeu pour nous tous. Le désespoir et la haine d'être envahis, la gratitude pour le soutien de la Suède et de l'Occident, ainsi que l'espoir et la confiance que l'Ukraine gagnera la guerre.
– Nous aidons l'armée à la fois avec de l'argent et des biens que nous pouvons coudre dans notre usine, tels que des pantalons, des sous-vêtements ou du linge de lit pour les lits d'hôpital.
– Il y a beaucoup d'émotions en jeu pour nous tous. Le désespoir et la haine d'être envahis, la gratitude pour le soutien de la Suède et de l'Occident, ainsi que l'espoir et la confiance que l'Ukraine gagnera la guerre.
– Nous aidons l'armée à la fois avec de l'argent et des biens que nous pouvons coudre dans notre usine, tels que des pantalons, des sous-vêtements ou du linge de lit pour les lits d'hôpital.
